![]() ![]() While all of these interpretations have merit, they may leave the reader with too many unanswered questions. has had a dream, seen the devil, or simply been seduced and possibly murdered by a psychotic intruder” (433). As Nancy Bishop Dessommes writes, “critics cannot seem to decide whether Connie. Rather than explore “the fatal attractions of death,” critics tend to debate the questions of whether Arnold Friend is “a symbolic Satan” (Wegs 70) or a psychopathic killer modeled after the “Pied Piper,” Charles Schmid, (Coulthard 505-10) and whether the events of the story take place in the “real world” or only in the protagonist’s mind. An innocent young girl is seduced by way of her own vanity she mistakes death for erotic romance of a particularly American/trashy sort” (1,22).ĢDespite Oates’s intriguing comments regarding her original title and the German engraving, scant attention has been given to the author’s remarks concerning the early draft. dedicated to Bob Dylan.” In the same review, Oates speaks of an earlier draft of the story with “’the rather too explicit title ‘Death and the Maiden’”: “Like the medieval German engraving from which my title was taken the story was minutely detailed yet clearly an allegory of the fatal attractions of death (or the devil). Liliana Zancu for their invaluable help in preparing this essay.ġIn a New York Times review of the film version of “Where Are You Going? Where Have You Been?,” Joyce Carol Oates reveals that her story was influenced by a Life magazine account of “a tabloid psychopath known as ‘The Pied Piper of Tucson,’” as well as by “the hauntingly elegiac song ‘It’s All Over Now, Baby Blue,’. Interprétée comme une version moderne de « La jeune fille et la mort », la nouvelle d’Oates apparaît moins comme la rencontre d’une jeune fille avec un meurtrier en série qu’une allégorie de la rédemption. Le temps du jugement qui se cache au fond de toute danse macabre arrive lorsque, terrifiée, Connie se sacrifie volontiers pour sauver sa famille. Si dans la légende traditionnelle la mort vient pour punir la jeune fille rebelle, chez Oates la mort vient en ami (Friend) qui donne à Connie la possibilité d’aller à la rencontre de l’au-delà par le biais d’une action généreuse. ![]() Son savoir de l’au-delà est révélé à Connie de manière à ce que l’union entre la jeune fille et la mort revêt parfois un caractère franchement érotique. Cependant, au fur et à mesure qu’elle s’approche de lui, Friend se défait de ses atours et l’incite à le voir tel qu’il est. Comme dans la légende, Connie est d’emblée attirée par Friend dont le physique n’est que la projection de ses propres désirs. Il rencontre Connie qui, comme la jeune fille de la légende allemande, est trop occupée par les futilités de ce monde pour penser aux offices de l’autre. ![]() Dans cette nouvelle, Oates présente la mort en la personne d’Arnold Friend, jeune adolescent passionné de musique qui, accompagné d’Ellie Oscar, roule dans un vieux tacot jaune. Dans une interview, Joyce Carol Oates admet que, pour une version précédente de « Where Are You Going ? Where Have You Been ? », elle s’était inspirée d’une gravure médiévale allemande intitulée « La jeune fille et la mort ». ![]()
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